L’amour est un fiasco qui nécessite du travail, ce n’est ni des arcs en ciels ni une sucrerie. Malgré tout l’amour est magique. Voilà comment John Grant qualifie l’amour et comment il a nommé son album qui sortira le 12 octobre sur Partisan Records et Bella Union. Tout au long des titres Grant épouse la musique électronique sous différentes formes et achève la transition qu’il avait amorcé sur ses premiers projets solos.

Love Is Magic a été produit par Grant aux côtés de l’expert des synthés analogiques Benge ainsi que Paul Alexander et le groupe Midlake. Les titres ont d’abord été enregistré au studio anglais MemeTune Studios de Benge.
En résulte un ensemble brutale, turbulent et captivant de titres. Tandis que les instrumentales sont presque exclusivement composées de synthétiseurs Grant explique que les paroles sont-elles une capture de la vie de tous les jours des envies à la douleur. Des moments se situant entre son passé, son présent et ses angoisses concernant le futur.

Les morceaux s’enchainent entre des ballades introspectives et une imagerie de burn-out émotionnel pour arriver à une pépite légèrement 80’s où il revient de manière amusée sur le mouvement #MeToo (‘He’s Got His Mother’s Hips’). D’un autre côté on retrouve le titre, ‘Smug Cunt’ critique du président américain et qui dépeint avec dégout les narcisses.

Originaire du Michigan d’une famille pieuse, John Grant vit depuis 2011 en Icelande année où il fut diagnostiqué séropositif. Après la fin de son premier groupe The Czars il arrête la musique pour les cinq prochaines années. Il n’en revient que plus fort avec sa carrière solo avec notamment son album Grey Tickles Black Pressure acclamé par la critique en 2015.